Le parterre « des Plantes des Femmes ».


 

 

L’armoise (Artemisia ) a une action emménagogue.

 

 

«  Herbe des femmes » en général et des «  femmes en couches », elle facilite l’apparition des règles, en régularise le rythme, modère leur abondance et soulage les douleurs menstruelles. Elle guérit aussi les fièvres et maladies féminines.

 

« Si chaque femme connaissait les vertus de l’artémise,

elle en aurait toujours dans l’ourlet de sa chemise. »

 

 

 

Le fenouil ( Foeniculum) a une action galactogène.

Il favorise la sécrétion du lait, le rend moins acide tout en le parfumant.

C’est pourquoi on recommande alors aux jeunes mères de manger du fenouil tous les soirs. Les bébés nourris de ce lait maternel « anisé » étaient, disait-on, plus résistants.

Il a aussi une solide réputation d’aphrodisiaque :

 

«Si femme savait ce que fenouil peut faire à  son  mari,

elle  irait  en  chercher  de  Rome  à  Paris !! »

 

Ces deux herbes de la Saint Jean aux beaux feuillages aromatiques sont magiques : elles chassent les démons.

Charlemagne recommande leur culture dans le Capitulaire « De Villis ».

 

Cherchez et vous retrouverez quatre variétés d’armoise :

  • l’alba aux feuilles gris vert aux reflets argentés,
  • l’abrotanum finement découpée,
  • l’arborescens soyeuse et argentée,
  • l’absinthium à odeur amère

et deux de fenouil :

  • le vulgare
  • le pourpre

tous deux  au feuillage anisé et vaporeux.

Fenouil et armoise portent en été des fleurs jaunâtres, en ombelles pour le fenouil, formant des petits pompons insignifiants pour l’armoise.

 

Les tiges pelées de l’armoise se croquent ou s’ajoutent aux salades ; les jeunes pousses et graines du fenouil sont utilisées en cuisine.